Cursusomschrijving
Register in advance: Webinar Registration - Zoom
Please install the app Kahoot before the webinar!
Patients aux maxillaires résorbés : bénéfices et limites des implants courts et angulés
L’intérêt croissant pour la qualité de vie orale nous pousse à considérer
les stratégies améliorant au mieux les paramètres fonctionnels, la douleur
et l’inconfort mais aussi les aspects psychosociaux. Depuis plusieurs
décennies, les progrès des géométries et des états de surface implantaires,
des connexions prothétiques ou encore des alliages, ont amélioré les
propriétés biologiques et mécaniques des implants. Réduire les diamètres,
les longueurs ou anguler les implants contribue à l’optimisation de l’os
résiduel et offre la perspective de réduire la morbidité post-opératoire et
diminuer les temps de traitement.
Bien que ces techniques soient séduisantes, il convient de respecter les
taux survie implantaire pour ne pas nuire à la pérennité des réhabilitations
implantaires et au final desservir le patient.
Chaque option de traitement doit donc être considérée au sein d’un prisme
décisionnel incluant les paramètres intrinsèques tels que l’os résiduel,
l’occlusion, le type de prothèse ou extrinsèques comme les aspects
financiers, l’âge ou le profil nutritionnel des patients.
Considérant, les progrès technologiques, la pratique routinière des greffes
osseuses et l’essor des techniques de régénération, il est possible de
retrouver des conditions osseuses idéales à une réhabilitation avec une
invasivité réduite.
Nonobstant leur bon rapport morbidité/efficacité, implants courts et
implants angulés ne signifient pas implants simples. En effet, ces stratégies
requièrent une bonne maitrise de la chirurgie implantaire et peuvent
faire appel à la chirurgie guidée ou d’autres techniques avancées pour un
meilleur accompagnement du geste opératoire. Ces stratégies doivent
toujours être abordées dans le cadre d’une prise en charge raisonnée, en
confrontant la demande du patient, l’os résiduel, l’expérience du praticien
et le respect des taux de succès à long terme.
L’implantologue doit connaître les limites de ces options de traitement et
toujours mettre en balance l’aspect chirurgical et la bonne réalisation de la
prothèse qui reste l’objectif ultime d’une réhabilitation implantaire.